- suppuration
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• 1363; lat. suppuratio, de suppurare♦ Production et écoulement de pus. ⇒ pyorrhée.suppurationn. f. Formation et écoulement de pus.⇒SUPPURATION, subst. fém.PATHOL. Formation ou écoulement de pus. Plaie qui vient à suppuration; foyer de suppuration. Il faut au contraire provoquer la suppuration par l'application de cataplasmes (...) et dès que l'abcès sera formé, on ne tardera pas à l'ouvrir (GEOFFROY, Méd. prat., 1800, p. 39). L'infection avec ses redoutables conséquences (suppurations superficielles et profondes, abcès de toutes sortes (...)) (BARIÉTY, COURY, Hist. méd., 1963, p. 782).— P. métaph. Les mirabelliers de Lorraine aux fruits d'une suppuration aussi confite et mielleuse que tes figues (ARNOUX, Rhône, 1944, p. 15).Prononc. et Orth.:[
]. Att. ds Ac. dep. 1694. Étymol. et Hist. Ca 1370 (GUI DE CHAULIAC, Chirurgie d'apr. SIGURS, p. 76). Empr. au lat. suppuratio, de même sens, dér. de suppurare (v. suppurer). Fréq. abs. littér.:27. Bbg. VAGANAY (H.). Pour l'hist. du fr. mod. Rom. Forsch. 1913, t. 32, p. 168.
suppuration [sypyʀɑsjɔ̃] n. f.ÉTYM. V. 1363; lat. suppuratio, de suppurare. → Suppurer.❖♦ Production et écoulement de pus. ⇒ Pyorrhée. || La suppuration d'une plaie, d'un abcès. || Venir à suppuration. ⇒ Aboutir. || Plaie artificielle, exutoire qu'on entretient pour permettre la suppuration. ⇒ Cautère.♦ Par compar. (littéraire) :0 (…) les cônes (du volcan) laissent couler de la boue chaude, pareille à une affreuse suppuration du sol (…)Maupassant, la Vie errante, « La Sicile ».
Encyclopédie Universelle. 2012.